Le développement d’une application numérique agricole au Burundi marque une avancée prometteuse dans la transformation du secteur agricole. Face aux défis persistants liés à la productivité, à la gestion des maladies des cultures et à l’accès limité aux services agricoles, cette innovation technologique est une réponse adaptée aux réalités locales.
Des étudiants de l’université de Ngozi ont récemment développé Agri-Hyphen AI, une application capable de détecter 37 maladies affectant sept cultures vivrières au Burundi. Cette initiative, portée par une équipe regroupant informaticiens, agronomes et économistes, illustre l’émergence d’une jeunesse engagée dans la recherche de solutions durables pour l’agriculture au Burundi. Un impact potentiel comprenant le renforcement de la résilience agricole, l’autonomisation des jeunes et la modernisation du secteur agricole burundais est prévisible. Grâce à cette application, les agriculteurs burundais pourront diagnostiquer rapidement les maladies qui attaquent leurs cultures. Ces jeunes innovateurs démontrent combien ils peuvent participer au développement de l’entrepreneuriat local pour stimuler l’emploi. Le secteur agricole burundais entre dans une nouvelle dynamique d’intégration du numérique.
Ce qui est évident est que cette application numérique agricole développée au Burundi n’est pas seulement un outil technologique mais un symbole d’un tournant vers une agriculture moderne, inclusive et tournée vers l’avenir. Cette innovation des jeunes burundais démontre à suffisance que, même dans un contexte de ressources limitées, l’ingéniosité locale peut faire germer des solutions porteuses d’espoir.
Toutefois, cette contribution encourageante à la transition vers une agriculture numérique fait face à de nombreux défis liés notamment à la connectivité Internet, au manque d’équipements et de connaissances des utilisateurs d’une telle application. Mais, des solutions peuvent émerger grâce à l’engagement des mêmes jeunes et aux infrastructures rénovées. Pour que cette révolution soit inclusive, il faudra renforcer la formation et l’adaptation des outils nécessaires aux réalités locales tout en soutenant les jeunes innovateurs.