Les fonds de services universels des TIC sont généralement mis en place par les gouvernements afin de financer les projets qui visent l’amélioration de l’infrastructure numérique notamment dans les zones mal desservies. Leur optimisation est essentielle pour garantir l’utilisation efficace des ressources financières destinées à promouvoir l’accès équitable aux services numériques. Ces fonds jouent un rôle essentiel dans le développement socio-économique et l’inclusion numérique. Pour le cas du Burundi, l’impact de l’utilisation des fonds de services universels des TIC devrait être ressenti pendant cette période d’inaccessibilité aux réseaux mobiles et Internet.
Les gestionnaires de ces fonds devraient s’assurer des planifications stratégiques qui mettent en avant les objectifs clairs à atteindre qui s’alignent avec les besoins de la population concernée. Optimiser les fonds de services universels des tics pour maximiser leur impact nécessite une approche stratégique. Il faut identifier les besoins prioritaires pour accéder aux services numériques. Pour le cas du Burundi, il faut identifier les besoins les plus urgents en matière d’accès aux réseaux mobiles et l’Internet pour améliorer les infrastructures existantes et le renforcement des capacités numériques.
Au-delà de la bonne gouvernance et de gestion de ces fonds, la part significative de ceux-ci devrait être allouée au développement de l’infrastructure comme le déploiement de réseaux à haut débit, l’installation de points d’accès communautaires et la mise en place même des centres numériques publics. Ce serait répondre aux défis criant d’accessibilité aux services numériques dans notre pays. L’impact de ces fonds sera plus renforcé aussi lorsqu’une partie sera affectée au renforcement des compétences sur l’utilisation rationnelle des TIC. La collaboration renforcée entre les partenaires permet aussi l’optimisation de ressources pour assurer le développement des services numériques. L’accès mobile reste une innovation qui rend toute initiative plus viable. Enfin, pour le cas de notre pays, les gestionnaires devraient mettre en place des indicateurs de performance et des mécanismes de contrôle de l’utilisation des fonds universels des TIC pour s’assurer de leur efficacité et faire ressentir leur impact sur le plan d’accessibilité aux services numériques.